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10 000 logements

Témoignages

Nos partenaires prennent la parole pour témoigner sur la réalisation de 10 000 logements dans le Grand Montréal

Nathalie Ross, directrice de l’AGRTQ

Comment l'habitation communautaire et l'intervention de Bâtir son quartier ont-elles changé positivement Montréal ?

C’est à Montréal que la concentration des ménages qui doivent consacrer plus de 30% de leur revenu pour se loger est la plus importante à travers la province de Québec. À cet effet, c’est 60% de ces ménages qui sont dans le besoin et parmi ces derniers, plus de 71,000 doivent consacrer plus de 80% de leur revenu à leur logement. En outre, il est estimé que le nombre de personnes en situation d’itinérance est significativement plus élevé à Montréal que dans le reste de la province. Avec une telle concentration de personnes en situation de précarité et vivant dans des conditions de vulnérabilité, la réponse à leurs besoins est primordiale.

Bâtir a ainsi participé éloquemment à répondre à ces besoins en ayant développé 10,000 logements sur le territoire montréalais. Certes, 10,000 logements, mais surtout, un accompagnement de plus de 10,000 personnes! Et c’est là où le rôle de Bâtir prend tout son sens, dans l’accompagnement.

L’accompagnement est une réponse aux difficultés multiples et concomitantes des personnes en situation de précarité parce que l’accompagnement vise l’autonomie des personnes. L’objectif du logement communautaire est l’autonomie de la personne dans la prise en charge de sa situation de logement mais aussi son autonomie dans les autres domaines de son existence et son insertion sociale. La finalité du logement communautaire est le développement de l’autonomie et de la citoyenneté des personnes dans toutes ses dimensions.

Bâtir a contribué, à travers une dynamique de changement, à rendre plus de 10,000 personnes actrices de leur parcours, de leurs choix et de développer leur citoyenneté.

Ainsi, Bâtir a collaboré à Bâtir des logements communautaires et à Bâtir des communautés citoyennes!


Phyllis Lambert, Pdt du Fonds d’investissement de Montréal

« Je salue l’importance du travail si bien pensé, organisé et géré de Bâtir son quartier qui est l’une des principales ressources en développement de l’économie sociale et de l’habitation communautaire de la région métropolitaine de Montréal.

L’engagement de Bâtir son quartier est fondamental pour le Fonds d’Investissement de Montréal, qui sollicite le soutien des sociétés à but lucratif pour l’investissement dans l’essentiel domaine de l’habitation sociale. »


Daniel Gill, administrateur Bâtir son quartier

Comment l'habitation communautaire et l'intervention de Bâtir son quartier ont-elles changé positivement Montréal ?

Sans prétendre que l’intervention de Bâtir ait changé Montréal, force est d’admettre que son intervention fut bénéfique pour plus d’un quartier. Depuis plus de trente-cinq ans, Bâtir œuvre à redonner vie à des quartiers, mais aussi à des individus. Ce 10 000e logement est la preuve sans conteste d’une grande réussite à la fois sur les plans urbain, financier et social. Grâce à ses interventions, des quartiers laissés à eux-mêmes ont repris vie, à la gentrification, on a répondu par la mixité sociale.

Plus qu’un toit, ce sont des milieux de vie et de sociabilité qui ont été reconstruits. Que ce soit par l’intégration d’un parc ou d’une place publique, par la requalification d’anciens bâtiments industriels ou religieux en logements communautaires d’une grande qualité, Bâtir a su se substituer au secteur privé pour préserver un grand pan du patrimoine architectural montréalais. Au-delà de la renaissance physique de certains quartiers, les interventions de Bâtir au travers l’habitation communautaire auront permis aux communautés de prendre en charge leur avenir collectif, et aux individus de contrôler leur propre devenir. De petits et grands gestes qui n’ont pas changé la ville, mais la vie de nombreux individus, ce qui est encore mieux.

A l’avenir, quelles interventions de Bâtir son quartier dans un contexte de densification des quartiers et des villes ?

Assurément, dans un contexte de reconstruction de la ville sur elle-même, BSQ devra maintenir le rythme d’une production résidentielle plus dense comme elle le fait si bien depuis de nombreuses années. Tout en continuant à favoriser la mixité sociale, l’accent vers une mixité générationnelle plus apte à répondre aux besoins des personnes âgées devrait être priorisé. Bien que fortement impliqué dans les grands projets urbains montréalais, Bâtir devra maintenir et renforcer son intervention dans les quartiers moins centraux où, d’ailleurs, se concentre toujours une certaine pauvreté et une forte population vieillissante.

Au défi d’une ville plus durable, plus verte et plus compacte, Bâtir devra aussi au cours des prochaines années relever celui de la ville intelligente. Des bâtiments plus verts certes, mais aussi des bâtiments plus intelligents plus performants, qui produiront leur propre énergie, se géreront plus facilement, d’eux-mêmes peut-être, qui favoriseront la communication et peut-être plus que tout la vie communautaire et associative, principale vertu du logement communautaire.


Normand Bélanger, P.D.G. Fonds immobilier de solidarité FTQ

Comment l'habitation communautaire et l'intervention de Bâtir son quartier ont-elles changé positivement Montréal ?

Les projets d’habitation communautaire réalisés par Bâtir son quartier en collaboration avec l’ensemble de ses partenaires, permettent à des familles à revenu faible ou moyen de profiter d’un logement de qualité, à prix accessible dans un milieu de vie sain et sécuritaire. Grâce à la revitalisation d’immeubles existants et à la construction de nouveaux projets immobiliers, des dizaines de quartiers montréalais ont été modernisés et ce sont des familles, des hommes, des femmes, des personnes seules, des familles monoparentales, des ainés et des enfants qui en bénéficient. À titre de partenaire financier, nous nous engageons dans ces projets par solidarité, pour créer de l’emploi, mais également en considérant un rendement juste et satisfaisant pour les quelque 600 000 actionnaires-épargnants du Fonds de solidarité FTQ. Nous saluons l’équipe de Bâtir son quartier qui réussit avec brio sa mission.

L’habitation communautaire est-elle appelée à devenir un véhicule important pour les investisseurs privés? Quelle est la place de Bâtir dans les partenariats du Fonds immobilier ?

L’investissement socialement responsable fait partie de nos valeurs d’entreprise, il est pour nous une question de solidarité sociale. Nous comptons continuer à y jouer un rôle structurant non seulement à Montréal mais également partout au Québec là où les besoins sont présents. Au 30 novembre 2014, plus de 50 millions de dollars de nos investissements étaient consacrés à des projets de logement social, communautaire et abordable. Bâtir son quartier a été précurseur dans ce domaine en travaillant avec des acteurs de divers milieux, à offrir un toit décent et accessible et à créer des milieux de vie durables.

Par exemple, devant des délais difficiles à rencontrer ente la période d’acquisition d’un terrain ou d’un bâtiment et celle de l’obtention des sommes nécessaires à la réalisation d’un projet communautaire, le Fonds immobilier a mis en place une un outil de financement à court terme permettant à l’équipe de Bâtir son quartier de procéder à l’achat d’un terrain ou d’un immeuble à rénover afin que dans l’intervalle l’équipe soit en mesure de bien structurer le projet et de le mener à terme. Après 10 000 logements communautaires à Montréal grâce à Bâtir son quartier, chapeau à toute l’équipe !


François W. Croteau, Maire de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie

« La présence d’habitations communautaires dans Rosemont-La Petite-Patrie permet aux citoyens d’avoir accès à des logements locatifs abordables et de qualité tout en contribuant également à la mixité sociale du quartier. De plus, la philosophie de gestion valorisée par ce type de logement encourage l’engagement collectif, l’entraide et le développement d’un sentiment d’appartenance encore plus grand envers son milieu de vie. »
« Les entreprises d’économie sociale, dont Bâtir son quartier fait partie, jouent un rôle clé dans la réalisation de projets de logements communautaires en offrant, notamment, un service d’accompagnement et de soutien technique. Ce sont des partenaires de choix dans l’application de la stratégie d’inclusion de logements abordables qui seront de plus en plus sollicités dans une perspective de densification du territoire. »


Jean-Guy Dutil, ancien administrateur de logements communautaires pour aînés et locataire d’un OBNL d’habitation.

« Je suis une des personnes des débuts de Bâtir son quartier. Fin des années 70, un professeur d’architecture est venu me voir, à la clinique communautaire – je travaillais à la clinique communautaire à l’époque – pour me demander si ses étudiants pouvaient venir mener des travaux de rénovation. Pendant un an. Ils voulaient mener des travaux d’architecture et de rénovation dans une partie du bâtiment. À cette époque il y avait un jeune architecte : Guy Gigère. Lui et d’autres ont participé à la création de Bâtir son quartier. Ils voulaient acheter des vieilles maisons et les rénover. »

« Fin des années 50/60, j’ai participé à la coopérative Charlemagne. A cette époque, l’objectif était de créer 500 logements à la Pointe (Pointe-St-Charles). Avec Charles Guindon (agent au développement chez Bâtir son quartier actuellement) nous avons aussi développé la coopérative Bois Vert. On était locataires, il y avait 29 logements, le propriétaire vendait. On est allés demander aux gens s’ils voulaient embarquer (pour monter une coopérative). »

« J’ai beaucoup participé au développement des projets. A l’époque la Ville voulait « forcer » les petits propriétaires à rénover leurs logements. Certains étaient pris à la gorge. Il y a eu une grosse mobilisation à la Pointe. « Oui à la rénovation mais on reste dans le quartier ! » On ne voulait pas se ramasser à rénover puis ensuite tout détruire comme dans Petite-Bourgogne ».

« À Pointe-St-Charles, c’est vraiment mixte, il y a du logement social et du logement privé. Tout le monde est mélangé ! On était chanceux, c’était un quartier avec un fort développement social, avec des luttes et des revendications, au niveau de la santé, du scolaire, du juridique, etc. et avec les citoyens. On préparait les citoyens à fonctionner ensemble ».

« Je m’inquiète pour le futur, j’ai entendu dire ce matin à la radio que Accèslogis allait disparaitre (date de l’entrevue : 22 janvier 2015, annonce de restrictions dans le programme gouvernemental AccèsLogis) et donc les logements abordables avec. »

« Depuis les années 60, on a une population pour qui « c’est acquis ». Les jeunes comme les aînés, oublient de « faire ». Il y a toujours quelqu’un d’autre qui s’en occupe. Autre que soi. On laisse les autres, faire. Est-ce que ça ne va pas être plus compliqué pour Bâtir son quartier, le CA, etc. Tu as des formations, tu as les assemblées générales, etc.
« Nous, à Cité des Bâtisseurs, le CA dont j’ai fait partie, avait de l’expérience, était solide, on était des militants. Et on a tout fait pour répondre à nos besoins. Par ex. un monsieur avait sa mère malade et il lui rendait souvent visite mais il n’y avait pas assez de place pour dîner. Alors dans l’immeuble, on a voulu des salons pour dîner (il désigne le salon d’étage où nous sommes installés qui est meublé avec des fauteuils, une table et des chaises). Les fenêtres au ras du sol (il désigne les baies vitrées qui descendent jusqu’au sol) c’est pour voir quand tu es dans ton lit, quand tu es malade. On a rencontré la Ville pour se battre, pour avoir les salons, les salles, etc. la Ville trouvait qu’on avait trop de demandes ! »

« Le clé en main (les projets de logement « clé en main », où tu n’as pas le droit de regard, c’est pas facile. Des personnes d’un projet clé en main sont venues visiter Cité des Bâtisseurs. Ils étaient mal équipés pour partir avec un format clé en main. »

« Ce qui me touche dans l’habitation communautaire, c’est que toutes ces personnes puissent avoir le plus beau logement, quel que soit leur revenu, pour la fin de leur vie. Elles sont dans un logement neuf ! Pas rénové! »

Les gens s’adaptent tout le temps : par exemple, je me souviens d’une dame qui est rentré dans son nouveau logement ici. Il y avait une déficience, une pièce manquait dans sa fenêtre. Elle avait froid. Elle avait donc mis des couvertes en bas de la fenêtre mais n’avait rien dit. Jusqu’à ce que l’on s’en aperçoive ! On a traité la déficience et changé ce qui fallait être changé. Mais la dame n’a rien dit, elle s’est adaptée et elle a mis des couvertes !

« Je pense à une dame ici qui est ravie de son logement. Elle dit à tout le monde qu’elle habite comme dans un condo et qu’elle descend à la salle manger pour dîner, comme à l’hôtel ! » (Rires) !

« Ça a été un plus pour moi de venir ici. Ici c’est notre base, c’est la sécurité ».


Catherine Raymond, coordonnatrice par intérim Solidarité Saint-Henri

Comment l'habitation communautaire et l'intervention de Bâtir son quartier ont-elles changé positivement Montréal ?

Solidarité Saint-Henri est la table de concertation locale où participe quotidiennement une vingtaine d’organismes communautaires et institutionnels du quartier. Depuis 1987, nous travaillons à la lutte à la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie de Saint-Henri. Nous sommes donc très préoccupé-e-s par l’accessibilité au logement. Dans un quartier qui a subi d’abord une importante désindustrialisation et ensuite un processus rapide d’embourgeoisement, nous travaillons avec plusieurs partenaires, dont BSQ, afin d’assurer l’accès à un logement abordable pour tous et toutes. La construction de coopératives d’habitation est un moyen incontournable, efficace et nécessaire pour permettre aux résident-e-s de longue date de rester à Saint Henri, pour conserver le sentiment d’appartenance et le tissu social du quartier, et pour garantir un milieu de vie de qualité aux nombreuses personnes et familles à faible revenu.
Ce qui fait la réussite d’une table de concertation, c’est l’implication de ses membres. Bâtir son quartier est un membre actif et très engagé à SSH depuis de nombreuses années, mettant à la disposition de la communauté de Saint-Henri son expertise pour lutter contre la pauvreté dans ses diverses facettes. Nous souhaitons voir continuer et grandir l’impact positif de BSQ à Saint-Henri et la collaboration entre BSQ et SSH.


Russel Copeman, Resp. Habitation Com. Ex. Ville de Montréal

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